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Armando - La Roue - Giclée sur toile - BAT/Archive - signée à la main
Armando - La Roue - Giclée sur toile - BAT/Archive - signée à la main
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La roue 
 Giclée sur toile 
 Année : 2013 
 Signé à la main, numéroté et portant la mention « Archive »  
 Édition : Archives 
 
 Dimensions : 107,5 × 106 cm
 État : en bon état, légèrement ondulé, roulé
Né Herman Dirk van Dodeweerd, Armando passa sa jeunesse près d'Amersfoort, où les occupants allemands établirent en 1938 le camp de transit de la police d'Amersfoort, devenu par la suite camp de concentration. Cette expérience marqua profondément son œuvre : les thèmes de la violence, de la culpabilité, de l'oubli, de la vie, de la mort et du temps devinrent des éléments essentiels. De 1949 à 1954, l'artiste étudia l'histoire de l'art et la philosophie à l'Université d'Amsterdam. En 1958, Armando co-fonda le « Nederlandse informel groep » (Groupe informel néerlandais) et, en 1960, le « Gruppe Nul » (Groupe Zéro), qui en émana. Ses premières œuvres sont influencées par ces groupes, mais témoignent également d'une affinité avec le mouvement allemand « ZERO ». Armando travaille principalement par séries. Dans les années 1960, ses œuvres prennent une dimension plus objectiviste ; les objets sont montés sur des panneaux et généralement recouverts d'une peinture noire monochrome. Après une interruption de trois ans durant laquelle l'artiste s'est consacré à l'étude théorique de la peinture de paysage romantique primitive, il est revenu à l'expressivité de ses premières œuvres. Boursier du DAAD, Armando s'installe à Berlin en 1979. Il y peint, en 1980, la série « Drapeaux noirs », qui aborde la question de la culpabilité et la relation entre bourreaux et victimes du national-socialisme. Parallèlement, il crée une succession rapide d'œuvres centrées sur les thèmes de la vie et de la mort, où les motifs paysagers jouent un rôle crucial. En 1984, la Neue Nationalgalerie accueille pour la première fois une importante exposition itinérante de son œuvre. En 1988, Armando explore pour la première fois la sculpture et, depuis le début des années 1990, son travail se caractérise par un rapport profond à la musique. Armando est décédé en 2018.
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